1ère Swiss NanoConvention à Baden
Le «nano» devient incontournable
La nanotechnologie ouvre de nouveaux marchés et permet de développer des solutions à de nombreux défis dans les branches les plus diverses - c’est là l’esprit général que se dégage de la 1ère Swiss NanoConvention qui s’est déroulée les 18 et 19 mai à Baden. Cette conférence organisée par l’Empa, l’Institut Paul Scherrer et l’EPF de Zurich a offert aux près de 300 preneurs de décision présents une plateforme d’information et d’échanges d’idées sur les développements efficients dans le domaine de la nanotechnologie mais aussi sur les risques potentiels de celle-ci.
Des fenêtres intelligentes qui, grâce à un nanorevêtement, adaptent leur transparence en fonction de l’intensité du rayonnement solaire et aident ainsi à économiser de l’énergie; des méthodes diagnostiques nouvelles et des nanomédicaments très ciblés contre le sida et l’artériosclérose; des nanofibres qui permettent de réaliser des filtres plus efficaces ou encore, grâce à l’intégration de phéromones, de protéger les vignes contre les insectes ravageurs; de nouveaux matériaux nanostructurés pour les accumulateurs électriques plus efficients; des mémoires innovatrices capables de stocker des volumes de données incroyables. Ce ne sont là que quelques développements possibles sur lesquels les nanochercheurs travaillent actuellement et sur lesquelles une discussion très animée a eu lieu à la Swiss NanoConvention. |
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«Les manifestations de ce genre, qui réunissent les dirigeants de la politique et de l’économie ainsi que les investisseurs et les spécialistes de la finance, devraient être nettement plus nombreuses» a déclaré le directeur de la recherche d’IBM John Kelly, qui avait inauguré la veille le nouveau centre de recherche sur les nanotechnologie d’IBM et de l’EPF de Zurich auquel participe également l’Empa. Interrogé sur les raisons pour lesquelles IBM investit précisément en Suisse dans un nouveau centre de recherche sur les nanotechnologies, Kelly a répondu:« Parce que c’est ici que se trouvent les gens les plus capables». Pour le directeur de la recherche d’IBM il est aussi clair que la nanotechnologie deviendra incontournable dans de nombreux domaines. «Avec une architecture de système radicalement nouvelle, c’est dans la nanotechnologie que réside l’avenir de l’informatique.» |
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Il est extrêmement important que les chercheurs lancent de manière proactive le discours public sur la nanotechnologie estime Thomas Borer, ancien ambassadeur de Suisse en Allemagne et CEO de swiss authentication research and development AG |
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Le progrès se passe à
l’échelle nanométrique |
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Et lorsque les connaissances font défaut, l’inquiétude et la réticence se répandent. Des enquêtes ont montré qu’une grande part de la population ne sait que peu de chose, voire même rien, de la nanotechnologie. «C’est aussi pourquoi il est extrêmement important que les chercheurs lancent de manière proactive le discours public sur la nanotechnologie», c’est là l’avertissement que lance Thomas Borer, ancien ambassadeur de Suisse en Allemagne et CEO de swiss authentication research and development AG. Cela parce que c’est la société qui finalement décide de l’acceptance des nouvelles technologies. |
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Prendre les craintes au sérieux |
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La Swiss NanoConvention offrait aux quelque 300 preneurs de décision présents une plateforme d’information et d’échange d’idées sur les développements efficients dans le domaine de la nanotechnologie mais aussi sur les risques potentiels de celle-ci. Photographe: Heidi Hostettler |
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En nanotechnologie, la recherche évaluative sur les implications des nanoscience, sous forme d’un dialogue avec toutes les parties concernées, a été menée parallèlement dès le départ, a relevé Wolf-Michael Catenhusen, qui dirige la NanoKommission du ministère de l’environnement allemand. Actuellement, par exemple, en Allemagne on procède à l’élaboration d’un «catalogue» sur l’utilité et les risques des nanoproduits et de leur utilisation. Selon Catenhusen une des raisons principales pour laquelle la technologie génétique«verte» rencontre aussi peu d’acceptance réside dans le fait que l’industrie n’avait pas développé stratégie démontrant son utilité pour les utilisateurs. «Et une telle erreur capitale ne doit pas se reproduire» a conclu Catenhusen. |
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La sensibilisation de la société au potentiel de la nanotechnologie – et simultanément aussi aux risques possibles de certaines de ses applications – exige des efforts de la communauté de la recherche, ainsi que l’a souligné Urs Hofmann, Conseiller d’Etat du canton d’Argovie. Et c’est précisément là que la Swiss NanoConvention apporte une contribution importante. Le Conseiller d’Etat Hofmann a aussi relevé la volonté d’établir cette manifestation comme plateforme nationale fixe – faisant aussi appel à des experts internationaux. «Avec la Swiss NanoConvention, la communauté de la recherche signale qu’elle est en mesure de s’organiser elle même judicieusement et de regrouper ses capacités sur le plan national. Ceci est un signal importants, et plus particulièrement à l’intention des milieux politiques, afin de renforcer la perception de la nanotechnologie par ceux-ci.» |
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Pour
plus d’informations sur cette manifestation: www.swiss-nanoconvention.ch Une sélection des contributions des orateurs se trouve ici. |
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